dimanche 7 juin 2015

Le Centre de Documentation et de Recherche des musées (Liège) : compte-rendu de la visite




Le centre de documentation et de recherche des musées est rattaché à la Bibliothèque Ulysse Capitaine aussi appelée BUC et est gérée par cette dernière. On appelle la bibliothèque Ulysse Capitaine ainsi car leur fonds est une donation de Mr Ulysse Capitaine. Le CDR est spécialisé dans le patrimoine Liégeois, plus exactement dans la littérature et certains arts.


Depuis deux ans le CDR possède la base de données FLORA, qui a remplacé le logiciel Socrate. Les documents (14000) sont classés par formats puis par ordre d’arrivée. Il y a très peu de grands formats à la CDR mais si besoin est, on peut faire des recherches principalement pour des expositions. Des recherches plus approfondies se feront à Grivegnée là où sont entreposés les 2/3 de la collection (journaux, …).
Dans la description de chaque document, on pourra reprendre une lettre qui renverra à une sorte de format bien précis tel que :
  • B : 0 => 14
  • C : 14.1 => 20
  • D : 20.1 => 28
  • E : 28.1 => 40
  • F : 40.1 => …
Sachant bien sûr que les formats C et E sont les plus consultés.
Le CDR numérise seulement les petits documents pas trop fournis et participe aussi à des expositions ou des remises de prix, telles que:

  • Exposition 14-18
  • Prix littéraire Marcel Thiry
  • Le prix Dacos
  • Le jardin des délices de Remacle Leloup 



Localisation de l’institution : 118, Féronstrée - 4000 Liège
Heures d'ouverture: Du lundi au vendredi de 14h à 17h
Site Internet : Pas de site Internet 
Personne de contact : Téléphone : 04/221 94 72
E-mail : buc@liege.be

Le Centre de Documentation et de Recherche des musées ne possédant pas son propre site Internet, vous pouvez cependant retrouver des informations sur celui-ci sur le site de la ville de Liège.

samedi 6 juin 2015

La ludothèque "Le Tourbillon" ASBL (Liège) : compte-rendu de la visite

Le Tourbillon est une ludothèque liégeoise adaptée pour les handicapés mentaux et/ou physiques. Elle fait en sorte d’être accessible et de donner toutes les informations nécessaires aux usagers. Elle emploie deux personnes et ses responsables sont volontaires. 
Le budget est entretenu par :
  • Lion’s Club Ourthe et Amblève
  • Ville de Liège
  • Province de Liège
  • L’Opération solidarité Cap 48
  • Région Wallonne
  • Communauté française de Belgique
  • Fondation Roi Baudouin
  • Donateurs privés
Les usagers peuvent aller sur place ou demander aux ludothécaires de se déplacer pour une présentation de jeux (ludothèque itinérante).

Le classement:

Le classement des jeux (1194 dont des dons et des achats) ne se fait pas par rapport à l’âge mais par rapport aux capacités des enfants. En effet, les jeux sont divisés dans différentes parties de la ludothèque. Ils sont ensuite rangés selon le classement d’ESAR, avec seulement la facette A.

Le point fort du Tourbillon est l’aspect humain et la communication entre les employés et les prêteurs.
Ses point faibles sont par contre la façon de gérer les jeux, la gestion se faisant toujours par des fiches et non par une base de données (même si il y a espoir d’en faire une), ainsi que l’entrée de la ludothèque qui est difficile à trouver à cause des travaux et d’un fléchage pas assez développé.




Localisation de l’institution : Rue des Beaux-Arts, 4 - 4000 Liège (Sclessin) 
Siège social: rue des Noisetiers, 1/4122 Plainevaux
 (Rem. :A cause des travaux, l’entrée de la ludothèque est assez difficile à trouver)
Site internet : www.letourbillon.be
Personne de contact :Téléphone : 04/253 45 3
                                     E-mail : letourbillon@skynet.be

Pour en savoir plus sur la ludothèque ''Le Tourbillon'', c'est par ici

Nous vous invitons également à lire l'article sur la ludothèque de Sécheron située en Suisse ainsi que le compte-rendu de la visite.

La bibliothèque "Les Chiroux" (Liège) : compte-rendu de la visite

La bibliothèque des Chiroux a été créée en 1921. Dans celle-ci, nous pouvons retrouver diverses sections :
  • Bibliothèque pour enfants (rez de chaussée)
  • Espace jeunes (rez de chaussée)
  • Section de consultation (1er étage)
  • Section de prêt aux adultes (dont une médiathèque) (1er étage)




Elle met aussi à disposition des utilisateurs des ordinateurs ainsi que des « auto-prêts » (emprunter des livres par soi-même grâce à des machines). 


Elle permet aussi le prêt de documents numériques pour les liseuses électroniques :
  • Bibliovox
  • Lirtuel
  • Numilog

Et donc des bases de données et des revues en lignes (qui sont reprises dans un document PDF sur le site) sont disponibles . Il y a  aussi une conservation partagée des périodiques faite par la Fédération Walonnie-Bruxelles.
Cette dernière a mis au point avec la collaboration de la CESEP (= Centre Socialiste d’Education Permanente) l’Outil Biblio : construction d’un plan de développement de la lecture local.
Sur le site internet, nous pouvons aussi retrouver des informations sur les plans de classement et les index de la section de prêt adultes ainsi que la section de consultation.



Les Chiroux offre :
  • Animations
  • Expositions
  • Conférences
  • Formations
  • Visites guidées

La bibliothèque collabore aussi avec le CDR et la bibliothèque « La lumière ».


Localisation de l’institution : 15, rue des Croisiers 4000 Liège
Site internet : http://www.provincedeliege.be/fr/node/903
Contact : 04/232 86 86
                info@bibliothequechiroux.be




Nous vous invitons à   parcourir le site internet  de l’institution ainsi que de lire  le compte-rendu sur le Labo Cité , une expérience sur le numérique  réalisée par la bibliothèque municipale La Cité  située en Suisse : 



vendredi 5 juin 2015

La bibliothèque sonore et braille "La Lumière" (Liège) : compte-rendu de la visite


La bibliothèque sonore et braille de l’asbl « La lumière » a été créée à Liège en 1919 et  emploie 3 bibliothécaires ainsi que 3 techniciens. Leur premier objectif est de répondre aux attentes des utilisateurs. Pour se faire ils possèdent environ 23565 livres sonores et 891 livres en braille. Ils engagent aussi des lecteurs pour élargir le fonds sonore, ainsi il y a plus de 61 volontaires qui lisent dans 3 cabines d’enregistrements. 

La bibliothèque utilise le logiciel Socrate pour gérer tout le fonds. Un fond divisé par section :
  • ·       Romans – policiers – suspense – espionnage
  • ·       Théâtre – poésie
  • ·       Histoire – biographies
  • ·       Jeunesse
  • ·       Géographie – voyage
  • ·       Philosophie – spiritualité
  • ·       Documents
  • ·       Sciences naturelles – santé – psychologie


Les utilisateurs peuvent aussi faire des demandes bien spécifiques auprès des bibliothécaires. L’inscription est gratuite et pour ceux qui ne peuvent pas venir  chercher des livres, les bibliothécaires envoient leurs commandes par la poste.
Tous les documents sont multipliés par deux et la bibliothèque commence à numériser le fonds sonore après avoir testé le projet.

La bibliothèque est reconnue par la Fédération Wallonie – Bruxelles. Le 1er janvier 2014, « La lumière » a été reçue comme organisation de type 2 et de ce fait en juillet, elle a reçu un supplément budgétaire. Malheureusement celui-ci a été réduit de 19% par la ministre de l’éducation.
Les usagers sont surtout âgés à cause de la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge), le taux de jeunes est assez bas même si grâce au plan quinquennal, la bibliothèque doit plus s’impliquer dans des animations (« c’est écrit près de chez nous ») qui amènent de plus en plus la nouvelle génération.
Grâce aux autres services fournis par l’organisation, c’est-à-dire des aides/soutien aux personnes malvoyantes ou aveugles, la bibliothèque peut mieux comprendre les besoins de tous.
L’asbl espère aussi créer prochainement une médiathèque.

Les points forts de cette bibliothèque sont l’engagement des employés dans l’organisation dans laquelle ils travaillent ainsi que les différentes propositions faites aux usagers. Le fait que tout soit gratuit permet une possibilité d’accès à la culture et ce pour tous. Les conditions pour arriver sont faites pour que chacun puissent accéder facilement à la bibliothèque. Le point négatif est, je dirai, le fait de ne pas avoir une base de données commune pour toutes les bibliothèques spécialisées et le manque d’espace proposé pour la « lecture » d’un livre.


Localisation de l’institution : 17, rue Sainte-Véronique 4000 Liège
Heures d’ouverture : du  lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h00 à 16h30 (12h30 le vendredi) ou par la poste ( envoi et réexpédition gratuits)
Contact : 04/ 222 35 35
                 lalumiere@lalumiere.be


Nous vous invitons à   parcourir le site internet ainsi que le compte Facebook de l’institution mais aussi à lire l’article sur la Bibliothèque Sonore Romande située en Suisse ainsi que le compte-rendu de l’agent Marie sur la bibliothèque de l’Office National des Aveugles située à Bruxelles :




jeudi 4 juin 2015

Le musée Philippe Patek : 500 ans d'histoire de la montre

© http://www.wthejournal.com/

Après la visite du site archéologique, nous avons été visiter le musée Philippe Patek. Le musée se situe à rue des vieux grenadiers, 7. Le musée est constitué de trois étages.

La visite débutait par le troisième étage, où nous avons pu observer et admirer la collection de livres traitant de l’horlogerie et du temps en général. La bibliothèque comptait nombre de livres anciens et sublimes. Il s’y trouvait également de l’orfèvrerie horlogère du créateur Antoine Norbert de Patek, ainsi qu’un cadeau envoyé par le Tsar Nicolas II de Russie à l’atelier d’horlogerie de l’époque.

À l’étage en dessous se trouvaient principalement des montres à gousset, mais également des automates de différentes formes. Les montres à gousset étaient incrustées de pierres précieuses et d’or. Les automates avaient la forme d’un serpent, de deux souris et d’une chenille. Tous étaient ornementés avec des pierres précieuses.
Cet étage comprenait des montres de toutes formes et de toutes tailles (tels que des montres en forme de croix, de fleurs de tulipe, des montres octogonales et même des montres en forme de livres). Près des automates se situaient d’autres exemples de la complexité des mécanismes, tels de minuscules oiseaux animés.

Au premier étage, nous avons pu admirer des montres plus classiques, avec des bracelets, mais également d’autres formes plus exotiques, tels que des montres en forme de scarabée. Le petit défaut de cet étage était qu’après avoir vu les merveilles de complexité et de forme de l’étage précédent, les montres présentées nous semblaient presque banales (alors qu’elles étaient elles-mêmes complexes et magnifiquement ornementées).

Malheureusement, nous n'avons pas eu le droit de prendre des photos au sein du musée. Mais nous avons découvert une superbe vidéo, vous présentant certaines pièces des collections. On vous laisse admirer ses merveilles : 






mercredi 3 juin 2015

La Bibliothèque musicale de Genève : compte-rendu de la visite



Fondée à l'origine pour être là bibliothèque du Grand Théâtre de Genève, la bibliothèque musicale est l'une des quatre institutions associées à la Bibliothèque de Genève. Sa fonction a progressivement évolué, et elle a aujourd'hui pour but de collecter de la musique imprimée afin d'élargir ses collections et les rendre accessibles au public. Elle compte désormais 30'000 partitions, une bibliothèque documentaire relativement réduite, ainsi qu'un fonds ancien comprenant certaines pièces de valeur historique.

La politique d'acquisition 

L'une des thématiques abordées durant notre visite qui nous a particulièrement interpellés fut la politique d'acquisition. Elle s'effectue suivant plusieurs axes :

- acquisition systématique d’œuvres en fonction de certaines thématiques (musique classique, etc...)

- système de suggestions, qui permet de prendre en compte les propositions des usagers.

- ouvrages de référence concernant la musique (méthodes, dictionnaires musicaux, etc...) sans aller plus loin que cela.

- les dons et fonds hérités.

Un autre point intéressant que nous aimerions détailler est la façon dont ils mettent par écrit les priorités de la politique d'acquisition. Cette méthodologie est nommée "conspectus", elle permet de visualiser facilement les domaines privilégiés, par le biais d'une hiérarchisation.

Ce système fonctionne par l'attribution d'une note pour chaque domaine. Cette note se situe sur une échelle de 0 à 4, en fonction de l'importance estimée de ce domaine pour la bibliothèque : 0 étant un domaine jugé sans intérêt et 4 un domaine dans lequel la bibliothèque vise l'excellence.

Cet outil nous semble efficace pour déterminer les ouvrages qui seront acquis ou non.

Nous vous proposons de découvrir plus en détails la politique d'acquisition sur le site de la bibliothèque en cliquant sur l'image :








mardi 2 juin 2015

Le centre de Documentation en santé (CDS) : compte-rendu de la visite



Le Centre de Documentation en Santé (CDS) existe depuis 1997 et fut créé à la base pour les patients et leurs familles qui désiraient en savoir plus sur les maladies qui les atteignaient eux ou leurs proches. Nous avons été accueillis par Séverine Cattin, responsable de l’accueil et du prêt de la bibliothèque du CMU.
Le CDS est l’un des trois secteurs de la bibliothèque du Centre Médical Universitaire (CMU), avec l’institut d’Ethique, Histoire, humanités (IEH2). Il s'agit d'un espace d’information et de ressources documentaires principalement francophone, destiné à un public large à la recherche d’informations et de conseils dans le domaine de la santé. Le CDS propose également tous types de documents (livres, périodiques, multimédias, …), adaptés à toutes catégories de personnages recouvrant l’ensemble des thèmes liés à la santé : la prévention des maladies, l’entretien de la santé, l’information sur les problèmes de la santé, les droits des patients, l’accompagnement de proches malades, la vie au quotidien avec un une maladie, un handicap et la recherche d’associations de malades.

Les brochures et dossiers thématiques
Deux bibliothécaires travaillent à mi-temps au CDS. Leurs fonctions sont, entre autres, l’élaboration de brochures et de dossiers thématiques. Les thématiques susdites sont choisies en fonction de l’actualité médicale, ou des événements en lien avec la santé ou encore en fonction de la demande du public, le but étant de relayer l’information via d’autres moyens de communication.
Le contenu de ces brochures est réalisé par les deux bibliothécaires en charge du CDS, avec la collaboration d’un comité consultatif composé d’infirmiers, de médecins et de chercheurs, qui valident l’information finale.

Ces brochures sont très bien réalisées au niveau de la présentation et de l’esthétique, toutes au format « carré », pour inciter le public à les prendre et à les feuilleter. Ces brochures servent également à mettre en valeur les collections de la bibliothèque. Au niveau du contenu, l’information, vulgarisée, reste de qualité afin d’être comprise par tous.

Nous vous proposons de découvrir une de ces brochures en cliquant sur l'image qui suit :



dimanche 31 mai 2015

Le CICR : compte-rendu de la visite





Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR), fondé en 1863 par Henri Dunant, est une organisation internationale qui s'implique dans l'aide et le droit humanitaire.
On doit beaucoup à Henri Dunant : il a crée le CICR mais aussi la Fédération Internationale de la Croix-Rouge (FICR) et est l'origine de la Convention de Genève (1949).

Le CICR organise un nombre important de missions dans le monde entier, allant de l'assistance médicale jusqu'à l'aide à la reconstruction des bâtiments après des conflits armés, en passant par la sensibilisation des militaires au droit international humanitaire et par la vérification des conditions d'incarcération des détenus. Le centre de documentation et le centre d'archives, qui sont les deux services qui nous intéressaient pour la visite, font partie d'une unité du CICR composée également d'une photothèque et d'un service de documents audio-visuels.

L'outil "Conspectus" :

Nous avons décidé de nous attarder sur l'outil bibliothéconomique « Conspectus », car il n'a pas du tout été abordé en classe. Conspectus est un outil d'aide à la politique documentaire.

Le but de Conspectus est d'aider à gérer le budget des acquisitions du centre en fonction de la spécialisation des domaines. Normalement, il y a six niveaux d'importance, mais le CICR n'en utilise que quatre car il ne leur est pas nécessaire d'utiliser les six. Le niveau un est le niveau le moins important dans lequel le centre de documentation investira le moins de budget. Il s'agit des ouvrages sur la philosophie, la psychologie, la culture, etc. À l'inverse, le niveau quatre est le plus important et aura donc le plus de budget. Les niveaux deux et trois couvrent respectivement les ouvrages de références spécialisés et des ouvrages sur des thèmes directement liés à leurs préoccupations (détention, protection des population, etc.). Ce niveau couvre les domaines du droit international humanitaire et l'institution du CICR en tant que telle.

Nous regrettons cependant que la bibliothécaire ne se soit pas plus étendue sur le sujet.

Ci-dessous, on vous présente la vidéo qui nous a été montrée lors de notre visite au centre : 



La bibliothèque de l’Office National des Aveugles (ONA) (Bruxelles) : compte-rendu de la visite

Une petite présentation de l’ONA : 

L’ONA est une ASBL belge créée dans les années 20 qui agit pour l’autonomie et la participation à la vie sociale  des personnes déficientes visuelles. Elle propose des services et des activités adaptés et réalise un travail de sensibilisation sur les problématiques du handicap visuel. Parmi ses nombreux services, on retrouve notamment une bibliothèque, un centre de documentation mais aussi une ludothèque. Nous nous concentrerons dans cet article sur la bibliothèque visitée par notre agent Marie mais avant, nous vous proposons la vidéo de sensibilisation de L’ONA ainsi qu’une autre axée sur l’adaptation des jeux.



Compte-rendu de la visite : 

©ONA

La bibliothèque de l’ONA est une bibliothèque qui met des livres à disposition des personnes malvoyantes et non-voyantes.
J’ai été accueillie par Monique Clette et ses deux collègues, Laetitia et Linda, pour procéder à une présentation de la bibliothèque, du traitement de leurs documents ainsi que leurs particularités.
La bibliothèque possède environ 5100 ouvrages (2600 livres en braille et 2500  en grands caractères). En plus de cela, on peut y retrouver 5400 livres audio (Daisy ou mp3). Elle possède aussi  une petite collection de livres tactiles/braille, destinés principalement aux enfants. 




©ONA
Les documents sont regroupés en fonction de leur type (braille, grands caractères, audio). Dans chaque groupe, les livres sont classés par numéro d’acquisition. Ce numéro est indiqué sur la tranche du livre en braille mais aussi  en écriture manuscrite.
Ce plan de classement a été adopté pour faciliter le travail des bibliothécaires. En effet, les livres en braille sont très volumineux et il serait donc impossible de les déplacer à chaque nouvelle acquisition, comme on le ferait  dans une bibliothèque dite « classique ». De plus, pour Linda, bibliothécaire malvoyante, c’est le système le plus facile pour retrouver rapidement un ouvrage.
Le logiciel utilisé est Bibliodata, à partir duquel tout est géré (prêts, lecteurs, catalogue, …). Pour pouvoir l’utiliser, Linda utilise une sortie audio et une plage tactile braille, ce  qui permet de lire ce qui s’affiche sur l’ordinateur.
De nombreuses choses ont été mises en place pour faciliter le prêt des livres. Par exemple, la majorité des prêts se fait par la poste, après que le lecteur a fait sa demande via le mail ou le téléphone. Le catalogue consiste en un fichier Word qui reprend tous les titres des ouvrages avec un résumé pour chacun. 
Des animations sont également organisées à la bibliothèque. Par exemple, des heures du conte, une « mise en oreille » (lecture d’une partie d’un livre pour le faire connaître), un club de lecture, etc.
Pour finir, la bibliothèque a deux projets : le premier est de mettre en place un catalogue commun avec les deux autres bibliothèques francophones pour aveugles et malvoyants et le second est  de mettre à  la disposition du public,  un catalogue informatisé dans la bibliothèque.


Localisation de l’institution : 34 bte 1, Boulevard de la Woluwe  1200 Woluwe-Saint-Lambert
Heures d’ouverture : du lundi au jeudi de 9h à 12h et de 13h à 16h30, le vendredi de 9h à12h et de 13h à 15h
Site internet : http://ona.be/que-faisons-nous/bibliotheque/
Personne de contact : Monique Clette


Nous vous invitons  aussi à consulter le site internet, la chaîne Youtube et la page Facebook de l’ONA  ainsi que  de jeter un coup d’œil sur  notre article concernant la Bibliothèque Sonore Romande, située en Suisse :




La bibliothèque du Musée des instruments de musique (Bruxelles) : compte rendu de la visite



Ce jeudi 28 mai, Claire Chantrenne, bibliothécaire au sein de la bibliothèque du Musée des Instruments de Musique m’a accueillie afin de me présenter la bibliothèque.

Quelques mots sur l'institution:
La bibliothèque du musée des instruments de musique (mim) a vu le jour en 1877, en même temps que le musée. Elle dispose d’une grande collection d’ouvrages en plusieurs langues, de partitions et de matériel audiovisuel. La bibliothèque est ouverte aux étudiants, aux musicologues, aux musiciens et toute personne intéressée.

Il s'agit d'une bibliothèque très spécialisée qui rassemble une collection d’environ 45 000 ouvrages sur les instruments de musique, dont un fond important sur la musique jazz en Belgique. Elle possède aussi quelques partitions, mais pas très nombreuses, car ce n’est pas l’objet de la bibliothèque.
Elle est surtout destinée à un usage interne, c’est-à-dire au personnel de la bibliothèque, qui peut y retrouver des informations sur les instruments de musique que comporte le musée, aux restaurateurs d’instruments de musique, aux musicologues, aux chercheurs, mais elle est aussi ouverte au grand public.

Quel système de classement pour une bibliothèque musicale?
La bibliothèque utilise un système de classement particulier pour ses livres : elle possède un système interne, mais utilise aussi la CDU et le classement du RILM (Répertoire International de Littérature Musicale). Cela lui permet de préciser les sujets des ouvrages, qui ne peuvent être décrits par la CDU, si le sujet est trop précis, par exemple. 
(Leurs ouvrages sont consultables par le public via le site http://www.bib.belgium.be/ qui regroupe les catalogues d’autres bibliothèques fédérales.)
C'est un classement assez traditionnel, par sujet, qui reprend l’indice CDU de l’ouvrage, les 4 premières lettres du nom de l’auteur, et la date de parution du livre. Le logiciel utilisé est Vubis-Smart, qui reprend la norme Unimarc, utilisée dans de nombreuses bibliothèques.

Faut-il être musicien pour devenir bibliothécaire musical?
Selon Claire Chantrenne, bien que la bibliothèque soit très spécialisée, avec des ouvrages parfois très pointus, il n’est pas nécessaire d’avoir une connaissance de la musique et des instruments de musique pour être bibliothécaire dans cette institution. Cela peut être un avantage, mais on peut également enrichir ses connaissances en travaillant sur le tas.

Le but de cette visite ?
Découvrir les particularités du traitement de la musique imprimée (normes utilisées), du numérique et montrer comment les bibliothèques peuvent vivre à l’heure du numérique.


Quelle activité y était prévue?

Une interview de l'organisateur


Localisation de l’institution : Montagne de la Cour 2, 1000 Bruxelles
Heures d’ouverture : du mardi au vendredi (9h30-12h30 ; 14h-16h30)
Site internet : http://www.mim.be/fr/bibliotheque
Personne de contact : Claire Chantrenne,claire.chantrenne@mim.fgov.be



Si vous voulez en savoir plus sur la bibliothèque du Musée, n'hésitez pas à visiter leur site internet en cliquant ici !





Le site archéologique de la cathédrale Saint-Pierre

©http://www.switzerland-travel.ch/


Après notre visite du site archéologique de la cathédrale Saint-Pierre, un de nos camarades a bien voulu nous écrire un article rassemblant les informations acquissent lors de celle-ci. Si cela vous intéresse, nous vous invitions à le lire :


Le site archéologique de la cathédrale présente les vestiges des cathédrales qui se sont succédé au fil des siècles sur le site de l’actuelle cathédrale. 
La plus ancienne cathédrale date du IVème siècle et disparaîtra au Xème siècle au profit d’une cathédrale plus grande. Dans les vestiges de la cathédrale de l’an mille, on découvre un lieu imposant, et entre autre une vaste pièce réservée aux chanoines, qui entouraient l’évêque.
Le site présente également, à travers ses vestiges, les habitudes de vie des clercs de l’époque, leurs cellules, le traitement du blé, les lieux de cultes,…
Quelques tombes peuvent également être vues sur le site, dont entre autre celle de ce qui semble être un chef allobroge (peuple gaulois, dont le territoire était compris entre l’Isère, le Rhône et les Alpes du Nord.)

Si vous êtes amateurs de vestiges et d’Histoire, ce lieu pourra vous satisfaire et vous donnera l'opportunité de vous balader à travers l'histoire de la cathédrale et de la ville de Genève.

samedi 30 mai 2015

La Bibliothèque Sonore Romande (BSR)


«  C’est pas parce qu’on  voit pas qu’on peut pas lire ! »
«  Ecoute des livres, Chantal, écoute-les ! »



© http://www.bibliothequesonore.ch/


Présentation de la Fondation Bibliothèque Sonore Romande :

Anciennement connue sous le nom de Fondation Laurent Bernet, la bibliothèque Sonore Romande a  vu le jour  en 1976 grâce à un groupe de personnes handicapées de la vue.
Cette fondation privée lausannoise propose donc  un vaste choix de livres audio (environ 9000) , enregistrés par des bénévoles lecteurs et les met à  la disposition des personnes non-voyantes, malvoyantes ainsi que toute personne n’ayant plus la capacité de lire correctement (dyslexie, tétraplégie, troubles neurologiques…). On peut aussi y retrouver une collection de DVD audio-décrits, des enregistrements de magazines sur abonnement et des applications de téléchargement pour PC et iOS.
En 2015, une  collaboration avec la médiathèque de l’association française  Valentin Haüy est prévue afin de partager les ressources et d' augmenter ainsi le fonds disponible. 

Un café littéraire est quant à lui organisé  six fois par an afin de réunir les « auditeurs » et les « lecteurs » : le BSR Apéro.  

Les établissements analogues (Genève,  Bruxelles) :

A Genève, l'établissement analogue est la Bibliothèque Braille Romande et livre parlé (ABA/BBR). Un peu plus près, en Belgique, notre agent Marie a pu visiter quant à elle,  ce 29 mai 2015, la Bibliothèque de l'Office National des Aveugles (ONA) qui propose des livres en braille ainsi que des livres audio. Un article comprenant son compte-rendu sera  bientôt mis en ligne. 



Nous vous invitons en attendant  à parcourir le site internet,  le compte Facebook de la Bibliothèque Sonore Romande  ainsi qu'à visionner les deux "spots publicitaires" réalisés par des comédiens romands , ambassadeurs de la bibliothèque .
Et pour ceux qui sont déçus de ne pas avoir eu l'occasion de la visiter, nous vous proposons en lien un extrait de l'émission "A voir!" publiée en janvier 2015 où  la directrice Isabelle Albanèse  nous parle du fonctionnement de sa bibliothèque.












L’unité numérique de la KBR (Bibliothèque Royale de Belgique) : compte-rendu de la visite


©http://www.lesoir.be

L’unité numérique de la KRB a vu le jour il y a trois ans. Monsieur Frédéric Lemmers m’a accueillie pour procéder à une présentation de l’unité numérique, ses projets et son fonctionnement. J’ai également pu découvrir le matériel utilisé pour numériser les différents types de documents.

Présentation de l’institution  :

L’unité numérique de la KBR possède différente missions telle que la préservation des documents, l’enrichissement des connaissances, la mise en valeur de ses collections et du patrimoine belge et un accès répandu de celles-ci via son catalogue.
Les documents numérisés ou photographiés sont divers. On y retrouve des manuscrits, des photographies,des cartes,des journaux,des monnaies et médailles, des estampes, des gravures, des dessins, etc.
Le procédé de numérisation se fait grâce à des scanners très performants. J’ai eu l'occasion d'en découvrir trois d'entre eux : l’un qui permet la numérisation et la photographie des documents, l’autre qui permet la numérisation des documents de plus grands formats (A3 par exemple) et le dernier qui servait à numériser les microfilms.
 
L’unité de numérisation a participé à plusieurs projets depuis sa création. En voici quelques-uns :
  • Europeana Collections 1914-1918, qui regroupe de 400 000 documents sur la guerre 14-18, grâce à la participation de plusieurs bibliothèques européennes,
  • Europeana Newspapers, qui regroupe une collection de journaux de la grande presse européenne,
  • Europeana Regia, qui réunit une collection de manuscrits du Moyen-Age et de la Renaissance. Pour ce projet, la KBR a numérisé 30 manuscrits carolingiens,
  • Europeana Fashion, qui s’intéresse à l’histoire de la mode et du costume,
  • Sur le plan fédéral, Digit 03 qui est un plan de développement de la numérisation et de l’échange des données au sein du gouvernement belge

La KBR travaille en collaboration avec plusieurs institutions : les musées, les archives, les bibliothèques universitaires belges et les bibliothèques nationales de divers pays européens.

Voici les photos des appareils permettant la numérisation :


Numérisation et photographie des documents



Scanner de microfilms


Scanner pour les documents grands formats