dimanche 31 mai 2015

Le CICR : compte-rendu de la visite





Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR), fondé en 1863 par Henri Dunant, est une organisation internationale qui s'implique dans l'aide et le droit humanitaire.
On doit beaucoup à Henri Dunant : il a crée le CICR mais aussi la Fédération Internationale de la Croix-Rouge (FICR) et est l'origine de la Convention de Genève (1949).

Le CICR organise un nombre important de missions dans le monde entier, allant de l'assistance médicale jusqu'à l'aide à la reconstruction des bâtiments après des conflits armés, en passant par la sensibilisation des militaires au droit international humanitaire et par la vérification des conditions d'incarcération des détenus. Le centre de documentation et le centre d'archives, qui sont les deux services qui nous intéressaient pour la visite, font partie d'une unité du CICR composée également d'une photothèque et d'un service de documents audio-visuels.

L'outil "Conspectus" :

Nous avons décidé de nous attarder sur l'outil bibliothéconomique « Conspectus », car il n'a pas du tout été abordé en classe. Conspectus est un outil d'aide à la politique documentaire.

Le but de Conspectus est d'aider à gérer le budget des acquisitions du centre en fonction de la spécialisation des domaines. Normalement, il y a six niveaux d'importance, mais le CICR n'en utilise que quatre car il ne leur est pas nécessaire d'utiliser les six. Le niveau un est le niveau le moins important dans lequel le centre de documentation investira le moins de budget. Il s'agit des ouvrages sur la philosophie, la psychologie, la culture, etc. À l'inverse, le niveau quatre est le plus important et aura donc le plus de budget. Les niveaux deux et trois couvrent respectivement les ouvrages de références spécialisés et des ouvrages sur des thèmes directement liés à leurs préoccupations (détention, protection des population, etc.). Ce niveau couvre les domaines du droit international humanitaire et l'institution du CICR en tant que telle.

Nous regrettons cependant que la bibliothécaire ne se soit pas plus étendue sur le sujet.

Ci-dessous, on vous présente la vidéo qui nous a été montrée lors de notre visite au centre : 



La bibliothèque de l’Office National des Aveugles (ONA) (Bruxelles) : compte-rendu de la visite

Une petite présentation de l’ONA : 

L’ONA est une ASBL belge créée dans les années 20 qui agit pour l’autonomie et la participation à la vie sociale  des personnes déficientes visuelles. Elle propose des services et des activités adaptés et réalise un travail de sensibilisation sur les problématiques du handicap visuel. Parmi ses nombreux services, on retrouve notamment une bibliothèque, un centre de documentation mais aussi une ludothèque. Nous nous concentrerons dans cet article sur la bibliothèque visitée par notre agent Marie mais avant, nous vous proposons la vidéo de sensibilisation de L’ONA ainsi qu’une autre axée sur l’adaptation des jeux.



Compte-rendu de la visite : 

©ONA

La bibliothèque de l’ONA est une bibliothèque qui met des livres à disposition des personnes malvoyantes et non-voyantes.
J’ai été accueillie par Monique Clette et ses deux collègues, Laetitia et Linda, pour procéder à une présentation de la bibliothèque, du traitement de leurs documents ainsi que leurs particularités.
La bibliothèque possède environ 5100 ouvrages (2600 livres en braille et 2500  en grands caractères). En plus de cela, on peut y retrouver 5400 livres audio (Daisy ou mp3). Elle possède aussi  une petite collection de livres tactiles/braille, destinés principalement aux enfants. 




©ONA
Les documents sont regroupés en fonction de leur type (braille, grands caractères, audio). Dans chaque groupe, les livres sont classés par numéro d’acquisition. Ce numéro est indiqué sur la tranche du livre en braille mais aussi  en écriture manuscrite.
Ce plan de classement a été adopté pour faciliter le travail des bibliothécaires. En effet, les livres en braille sont très volumineux et il serait donc impossible de les déplacer à chaque nouvelle acquisition, comme on le ferait  dans une bibliothèque dite « classique ». De plus, pour Linda, bibliothécaire malvoyante, c’est le système le plus facile pour retrouver rapidement un ouvrage.
Le logiciel utilisé est Bibliodata, à partir duquel tout est géré (prêts, lecteurs, catalogue, …). Pour pouvoir l’utiliser, Linda utilise une sortie audio et une plage tactile braille, ce  qui permet de lire ce qui s’affiche sur l’ordinateur.
De nombreuses choses ont été mises en place pour faciliter le prêt des livres. Par exemple, la majorité des prêts se fait par la poste, après que le lecteur a fait sa demande via le mail ou le téléphone. Le catalogue consiste en un fichier Word qui reprend tous les titres des ouvrages avec un résumé pour chacun. 
Des animations sont également organisées à la bibliothèque. Par exemple, des heures du conte, une « mise en oreille » (lecture d’une partie d’un livre pour le faire connaître), un club de lecture, etc.
Pour finir, la bibliothèque a deux projets : le premier est de mettre en place un catalogue commun avec les deux autres bibliothèques francophones pour aveugles et malvoyants et le second est  de mettre à  la disposition du public,  un catalogue informatisé dans la bibliothèque.


Localisation de l’institution : 34 bte 1, Boulevard de la Woluwe  1200 Woluwe-Saint-Lambert
Heures d’ouverture : du lundi au jeudi de 9h à 12h et de 13h à 16h30, le vendredi de 9h à12h et de 13h à 15h
Site internet : http://ona.be/que-faisons-nous/bibliotheque/
Personne de contact : Monique Clette


Nous vous invitons  aussi à consulter le site internet, la chaîne Youtube et la page Facebook de l’ONA  ainsi que  de jeter un coup d’œil sur  notre article concernant la Bibliothèque Sonore Romande, située en Suisse :




La bibliothèque du Musée des instruments de musique (Bruxelles) : compte rendu de la visite



Ce jeudi 28 mai, Claire Chantrenne, bibliothécaire au sein de la bibliothèque du Musée des Instruments de Musique m’a accueillie afin de me présenter la bibliothèque.

Quelques mots sur l'institution:
La bibliothèque du musée des instruments de musique (mim) a vu le jour en 1877, en même temps que le musée. Elle dispose d’une grande collection d’ouvrages en plusieurs langues, de partitions et de matériel audiovisuel. La bibliothèque est ouverte aux étudiants, aux musicologues, aux musiciens et toute personne intéressée.

Il s'agit d'une bibliothèque très spécialisée qui rassemble une collection d’environ 45 000 ouvrages sur les instruments de musique, dont un fond important sur la musique jazz en Belgique. Elle possède aussi quelques partitions, mais pas très nombreuses, car ce n’est pas l’objet de la bibliothèque.
Elle est surtout destinée à un usage interne, c’est-à-dire au personnel de la bibliothèque, qui peut y retrouver des informations sur les instruments de musique que comporte le musée, aux restaurateurs d’instruments de musique, aux musicologues, aux chercheurs, mais elle est aussi ouverte au grand public.

Quel système de classement pour une bibliothèque musicale?
La bibliothèque utilise un système de classement particulier pour ses livres : elle possède un système interne, mais utilise aussi la CDU et le classement du RILM (Répertoire International de Littérature Musicale). Cela lui permet de préciser les sujets des ouvrages, qui ne peuvent être décrits par la CDU, si le sujet est trop précis, par exemple. 
(Leurs ouvrages sont consultables par le public via le site http://www.bib.belgium.be/ qui regroupe les catalogues d’autres bibliothèques fédérales.)
C'est un classement assez traditionnel, par sujet, qui reprend l’indice CDU de l’ouvrage, les 4 premières lettres du nom de l’auteur, et la date de parution du livre. Le logiciel utilisé est Vubis-Smart, qui reprend la norme Unimarc, utilisée dans de nombreuses bibliothèques.

Faut-il être musicien pour devenir bibliothécaire musical?
Selon Claire Chantrenne, bien que la bibliothèque soit très spécialisée, avec des ouvrages parfois très pointus, il n’est pas nécessaire d’avoir une connaissance de la musique et des instruments de musique pour être bibliothécaire dans cette institution. Cela peut être un avantage, mais on peut également enrichir ses connaissances en travaillant sur le tas.

Le but de cette visite ?
Découvrir les particularités du traitement de la musique imprimée (normes utilisées), du numérique et montrer comment les bibliothèques peuvent vivre à l’heure du numérique.


Quelle activité y était prévue?

Une interview de l'organisateur


Localisation de l’institution : Montagne de la Cour 2, 1000 Bruxelles
Heures d’ouverture : du mardi au vendredi (9h30-12h30 ; 14h-16h30)
Site internet : http://www.mim.be/fr/bibliotheque
Personne de contact : Claire Chantrenne,claire.chantrenne@mim.fgov.be



Si vous voulez en savoir plus sur la bibliothèque du Musée, n'hésitez pas à visiter leur site internet en cliquant ici !





Le site archéologique de la cathédrale Saint-Pierre

©http://www.switzerland-travel.ch/


Après notre visite du site archéologique de la cathédrale Saint-Pierre, un de nos camarades a bien voulu nous écrire un article rassemblant les informations acquissent lors de celle-ci. Si cela vous intéresse, nous vous invitions à le lire :


Le site archéologique de la cathédrale présente les vestiges des cathédrales qui se sont succédé au fil des siècles sur le site de l’actuelle cathédrale. 
La plus ancienne cathédrale date du IVème siècle et disparaîtra au Xème siècle au profit d’une cathédrale plus grande. Dans les vestiges de la cathédrale de l’an mille, on découvre un lieu imposant, et entre autre une vaste pièce réservée aux chanoines, qui entouraient l’évêque.
Le site présente également, à travers ses vestiges, les habitudes de vie des clercs de l’époque, leurs cellules, le traitement du blé, les lieux de cultes,…
Quelques tombes peuvent également être vues sur le site, dont entre autre celle de ce qui semble être un chef allobroge (peuple gaulois, dont le territoire était compris entre l’Isère, le Rhône et les Alpes du Nord.)

Si vous êtes amateurs de vestiges et d’Histoire, ce lieu pourra vous satisfaire et vous donnera l'opportunité de vous balader à travers l'histoire de la cathédrale et de la ville de Genève.

samedi 30 mai 2015

La Bibliothèque Sonore Romande (BSR)


«  C’est pas parce qu’on  voit pas qu’on peut pas lire ! »
«  Ecoute des livres, Chantal, écoute-les ! »



© http://www.bibliothequesonore.ch/


Présentation de la Fondation Bibliothèque Sonore Romande :

Anciennement connue sous le nom de Fondation Laurent Bernet, la bibliothèque Sonore Romande a  vu le jour  en 1976 grâce à un groupe de personnes handicapées de la vue.
Cette fondation privée lausannoise propose donc  un vaste choix de livres audio (environ 9000) , enregistrés par des bénévoles lecteurs et les met à  la disposition des personnes non-voyantes, malvoyantes ainsi que toute personne n’ayant plus la capacité de lire correctement (dyslexie, tétraplégie, troubles neurologiques…). On peut aussi y retrouver une collection de DVD audio-décrits, des enregistrements de magazines sur abonnement et des applications de téléchargement pour PC et iOS.
En 2015, une  collaboration avec la médiathèque de l’association française  Valentin Haüy est prévue afin de partager les ressources et d' augmenter ainsi le fonds disponible. 

Un café littéraire est quant à lui organisé  six fois par an afin de réunir les « auditeurs » et les « lecteurs » : le BSR Apéro.  

Les établissements analogues (Genève,  Bruxelles) :

A Genève, l'établissement analogue est la Bibliothèque Braille Romande et livre parlé (ABA/BBR). Un peu plus près, en Belgique, notre agent Marie a pu visiter quant à elle,  ce 29 mai 2015, la Bibliothèque de l'Office National des Aveugles (ONA) qui propose des livres en braille ainsi que des livres audio. Un article comprenant son compte-rendu sera  bientôt mis en ligne. 



Nous vous invitons en attendant  à parcourir le site internet,  le compte Facebook de la Bibliothèque Sonore Romande  ainsi qu'à visionner les deux "spots publicitaires" réalisés par des comédiens romands , ambassadeurs de la bibliothèque .
Et pour ceux qui sont déçus de ne pas avoir eu l'occasion de la visiter, nous vous proposons en lien un extrait de l'émission "A voir!" publiée en janvier 2015 où  la directrice Isabelle Albanèse  nous parle du fonctionnement de sa bibliothèque.












L’unité numérique de la KBR (Bibliothèque Royale de Belgique) : compte-rendu de la visite


©http://www.lesoir.be

L’unité numérique de la KRB a vu le jour il y a trois ans. Monsieur Frédéric Lemmers m’a accueillie pour procéder à une présentation de l’unité numérique, ses projets et son fonctionnement. J’ai également pu découvrir le matériel utilisé pour numériser les différents types de documents.

Présentation de l’institution  :

L’unité numérique de la KBR possède différente missions telle que la préservation des documents, l’enrichissement des connaissances, la mise en valeur de ses collections et du patrimoine belge et un accès répandu de celles-ci via son catalogue.
Les documents numérisés ou photographiés sont divers. On y retrouve des manuscrits, des photographies,des cartes,des journaux,des monnaies et médailles, des estampes, des gravures, des dessins, etc.
Le procédé de numérisation se fait grâce à des scanners très performants. J’ai eu l'occasion d'en découvrir trois d'entre eux : l’un qui permet la numérisation et la photographie des documents, l’autre qui permet la numérisation des documents de plus grands formats (A3 par exemple) et le dernier qui servait à numériser les microfilms.
 
L’unité de numérisation a participé à plusieurs projets depuis sa création. En voici quelques-uns :
  • Europeana Collections 1914-1918, qui regroupe de 400 000 documents sur la guerre 14-18, grâce à la participation de plusieurs bibliothèques européennes,
  • Europeana Newspapers, qui regroupe une collection de journaux de la grande presse européenne,
  • Europeana Regia, qui réunit une collection de manuscrits du Moyen-Age et de la Renaissance. Pour ce projet, la KBR a numérisé 30 manuscrits carolingiens,
  • Europeana Fashion, qui s’intéresse à l’histoire de la mode et du costume,
  • Sur le plan fédéral, Digit 03 qui est un plan de développement de la numérisation et de l’échange des données au sein du gouvernement belge

La KBR travaille en collaboration avec plusieurs institutions : les musées, les archives, les bibliothèques universitaires belges et les bibliothèques nationales de divers pays européens.

Voici les photos des appareils permettant la numérisation :


Numérisation et photographie des documents



Scanner de microfilms


Scanner pour les documents grands formats

jeudi 28 mai 2015

La ludothèque de Sécheron : compte-rendu de la visite






Ce 27 mai 2015 , nous avons eu l'occasion de visiter la Ludothèque de Sécheron où nous avons été accueillis chaleureusement par la présidente de l'Association genevoise des ludothèques (AGL) et deux ludothécaires. Pour commencer, nous avons pu découvrir les enjeux et missions de l'AGL ainsi que leurs activités autour d'un café et quelques croissants gracieusement offerts par la maison. Ensuite, nous avons pu appréhender la ludothèque et son système de classement. Enfin, nous avons terminé la visite par un moment de détente avec nos MFP en découvrant leurs jeux.

Aspect intéressant : les systèmes de classement:

Au sein de la trentaine de ludothèques qui constituent le réseau genevois, les systèmes de classement varient en fonction des appréciations des ludothécaires et des nécessites du public cible. Ils utilisent principalement deux sortes de classement :

Tout d’abord, celui que nous connaissons tous : ESAR mais en version simplifiée (ESAR COL) ainsi qu’un classement par âge. La ludothèque de Sécheron utilise ce dernier, ce qui apporte plusieurs avantages et inconvénients.

Il met l'accent sur la lisibilité, ce qui permet un choix plus facile pour les familles, qui se sentent alors rassurées. Cependant, cela ne met pas le contenu du jeu en valeur. De plus, les âges indiqués sur la boîte du jeu ne correspondent pas nécessairement aux capacités intellectuelles réelles de l'enfant. En effet, elles répondent à un but marketing de la part des compagnies de jeux, ces derniers élargissant ainsi la fourchette d’âges cibles.
La classification ESAR COL est la plus adaptée car elle reprend la première facette qui divise les jeux en quatre dimensions : symboliques, de construction, d'apprentissage et de règles. Celles - ci peuvent être divisées en plusieurs sous catégories. Ce système permet aux utilisateurs de choisir le jeu par rapport au contenu et non en fonction de l'âge inscrit sur la boîte.
Par exemple, pour les jeux de règles, nous retrouvons les jeux liés aux mots, aux chiffres, à la mémorisation, etc.

Ils ont également évoqué deux autres systèmes utilisés en dehors du réseau : le  classement par "XS, S, M, L, XL" qui attribue ces lettres selon la complexité et la durée du jeu et le  classement par pictogrammes (emoticônes). 



La bibliothèque de l'Espace Maurice Carême (Bruxelles) : compte-rendu de la visite




© http://emca.be/

Ce 26 mai 2015, j’ai  eu l’occasion de rencontrer Johnny Collin afin de lui poser quelques questions sur la place du numérique dans les bibliothèques publiques mais aussi sur son insertion au sein de l’espace Maurice Carême.
La Bibliothèque de l’Espace Maurice Carême est située à Anderlecht. Elle fait partie du réseau des bibliothèques bruxelloises.  Elle comporte une section jeunesse, une section adulte et organise régulièrement des activités avec des classes de primaires et maternelles, crèches, etc. Depuis un an, elle a fait l'acquisition de tablettes pour son public. C'est cet aspect numérique  qui sera abordé dans l’article qui suit.

Petit à petit, l’oiseau fait son nid

Le numérique se fait doucement une place à la bibliothèque de l’Espace Maurice Carême. Les lecteurs désireux de consulter internet ont accès à cinq ordinateurs et quatre tablettes. Ces nouvelles technologies rencontrent un franc succès parmi les lecteurs de la bibliothèque, que ce soit à des fins de divertissement ou de travail.
C’est essentiellement par souci de modernité que les tablettes ont été introduites à la bibliothèque. En effet, par ce biais, la bibliothèque multiplie les outils et les services qu’elle offre au public. Par exemple, depuis l’introduction des tablettes, la bibliothèque offre, suivant la demande,  des formations à ses lecteurs pour apprendre à utiliser les tablettes. Ces formations sont assurées par les bibliothécaires eux-mêmes.
On pourrait dès lors s’interroger sur l’évolution du métier du bibliothécaire. Pour Johnny Collin, bibliothécaire, cette évolution est évidente : « le bibliothécaire doit maîtriser les nouvelles technologies qu’il met à disposition du public, pour pouvoir répondre aux questions, aider et guider les personnes qui en ont besoin ».
La bibliothèque ne néglige pas l’idée de faire de nouvelles acquisitions numériques pour les années à venir (d’autres tablettes, des liseuses, etc.). Elle continuera donc sur sa lancée sur la voie du numérique…
Localisation de l’institution : 1-7, rue du Chapelain 1070 Bruxelles
Heures d’ouverture : le mardi, jeudi et vendredi de 14h à18h, le mercredi de 10h à 18h et le samedi de 10h à 16h
Site internet : http://emca.be/  
Personne de contact : Johnny Colin johnnycolin86@gmail.com


Nous vous invitons à visiter leur site pour de plus amples informations: 





Le Labo Cité : compte-rendu de la visite



Nous avons été accueillis par Mr. Dufaux, responsable du Labo Cité. Celui-ci nous a donné un retour sur le déroulement de l'exposition ainsi qu'une explication sur le choix de celle-ci. Son discours tendait à nous expliquer la place du numérique actuellement, dans les centres de documentation et dans les bibliothèques ; mais aussi à la place qu'il peut encore prendre dans ceux-ci et la problématique que cela peut poser par rapport aux lois du pays accueillant les institutions.

Le Labo Cité, une exposition qui vous parle du numérique

Le Labo Cité a été conçu comme un espace où se déroule un ensemble d'activités temporaires pendant la fermeture de la bibliothèque (pour cause de rénovation), le Labo Cité est parti d'un constat : la nécessité d'intégrer le numérique aux services proposés par les bibliothèques. Le « numérique » au sens large comprend autant les aspects navigation sur internet, que jeux-vidéos, liseuses et livres électroniques ou encore créations digitales en bibliothèques.

Toutefois, le numérique ne peut être implémenté n'importe comment en bibliothèque. Vu la rénovation de la bibliothèque lors de son déroulement, le Labo Cité a été envisagé comme un espace « à part » de la bibliothèque bien que présent dans celle-ci, créant d'ailleurs certaines frustrations chez des usagers souhaitant juste accéder aux services habituels de la bibliothèque. Cet espace « à part », sans doute, perpétue l'idée que le numérique est « sans lien » avec ce que la bibliothèque propose principalement : des livres. La BNF a mis en place un premier « Labo du numérique », sur lequel ce Labo Cité s'est notamment basé, mais qui fût un échec pour les mêmes raisons : la mise à l'écart du numérique.

Il apparaît que, plutôt que d'opter pour une approche qui met en confrontation le numérique et les livres, il serait intéressant de mettre en exergue leur complémentarité. Le numérique ne doit pas être vu comme un ennemi du livre mais comme une autre possibilité de médiation en bibliothèque, un prolongement des services déjà offerts par la bibliothèque. Pour cela, le numérique (liseuses, jeux-vidéos, etc.) doit figurer parmi les livres. Cela s'approche de la notion de « bibliothèque 3ème lieu » telle qu'on en parle aujourd'hui. De la médiation cross et transmedia, jusqu'ici peu explorée en bibliothèque, peut également être amenée à se développer dans un tel contexte.

D'après monsieur Dufaux, l'ouverture du Labo-Cité a suscité une autre difficulté qui n'avait pas été prévue. Comme le Labo Cité est conçu comme un lieu expérimental qui ouvre les portes au numérique en bibliothèque, l'accès à Internet fait partie intégrante du projet. Il semble que cela ait suscité la venue d'un public assez défavorisé et fait « fuir » le public habituel. On peut supposer qu'un autre aménagement, avec un accès à Internet en dehors de l'espace vraiment dédié au Labo-Cité, aurait peut-être pu pallier ce problème. C'est en tout cas une chose dont il faut tenir compte lors de l'implémentation du numérique en bibliothèque.


De ce que nous avons compris, le Labo Cité n'a pas été la réussite escomptée, cela étant dû principalement aux deux raisons expliquées plus tôt. Il s'agit là toutefois d'une piste de réflexion pour de futurs projets similaires.  

mercredi 27 mai 2015

Le centre iconographique : compte-rendu de la visite



Le centre d'iconographie genevoise a récemment changé de nom au profit de "Centre iconographique" car aujourd'hui leur fonds n'illustre plus uniquement la ville de Genève.
Nous avons été accueillis par M. Nicolas Schaetti, le responsable du centre, qui a procédé à une présentation de l'institution en abordant plusieurs aspects, entre autres ses enjeux, ses fonds, et sa politique d'acquisition.
Nous avons également pu découvrir la bibliothèque, la photothèque, le dépôt et un atelier de conservation préventive d’un fonds de négatifs photographiques du fonds Boissonas.


La conservation des documents iconographiques

Le Centre iconographique héberge des fonds variés , parmi lesquels des images, des photographies ainsi que des estampes. Selon les supports, il y a plusieurs conditions de conservation. Les daguerréotypes (photos gravées dans des plaques de verre ou de cuivre), par exemple, demandent principalement de surveiller le degré de luminosité.

Les négatifs photographiques sont traités grâce à une méthode particulière qui consiste à dépoussiérer lesdits négatif (à l'aide d'une brosse en poils de chèvre), à les envelopper dans du papier non-acide et à y reporter le numéro d'inventaire ainsi que des informations complémentaires. Il est intéressant de noter que les négatifs sont composés d'acétate de cellulose ainsi que de nitrate de cellulose, qui sont des composés extrêmement dangereux car instables.

Dans la photothèque, certaines photographies étaient collées sur des cartons acides, ce qui endommageait considérablement les photos. Héritages de l'ancien classement, leur but était autrefois de documenter les lieux et d'en conserver le patrimoine. A l'époque, les rénovations réalisées en ville causèrent la disparition de nombreux bâtiments. Cela entraîna une prise de conscience générale de la part des habitants.
À ce jour, ces documents sont empilés dans des caisses qui ne sont pas pratiques à déplacer ni à consulter. De plus, cette méthode, nocive aux photographies, en détériore la qualité.

Au sein du centre, les conditions de conservation ne sont pas optimales notamment à cause de la température : en effet, la loi les empêche d'enclencher la climatisation dans les locaux.

Nous avons de fait vu, lors du cours d'archivistique et du stage qui a suivi, que la théorie ne suit pas toujours la pratique à cause des contraintes liées au budget et au temps disponible du personnel, ce qui les obligent à s'adapter.  

Silence dans la bib, ça tourne... action!



Aujourd’hui, nous vous parlerons série. Mais pas n’importe laquelle, nous vous proposons de découvrir une série suisse dont le décor principal  fut inspiré par une bibliothèque en Lausanne. A l’origine de ce projet, nous retrouvons un duo lausannois : Stéphanie Chuat et Véronique Raymond
©MARIUS AFFOLTER
Les deux amies qui travaillent ensemble depuis de nombreuses années dans le monde du théâtre et du cinéma, se sont lancées pour la première fois dans l’écriture d’une série : « A livre ouvert », coproduite par la RTS et Point Prod. Celle-ci, composée de six épisodes d’une cinquantaine de minutes en Suisse et de deux épisodes de  nonante minutes en France, est sortie en DVD fin 2014 par Seven Plus Editions


Origine :

Après avoir réalisé leur dernier film « La petite chambre » sur le thème de la vieillesse, Stéphanie et Véronique avaient envie de changer de registre et de se diriger plus vers une comédie. Elles ont donc répondu à un concours organisé par la RTS. Parmi les 24 dossiers, c’est le leur qui a été retenu. Celui-ci a nécessité quatre ans de travail dont trois mois dans une bibliothèque reconstituée : la bibliothèque municipale Chauderon. Pour récompenser leur travail, le projet a reçu en  2015 le prix SWISSPERFORM du meilleur téléfilm Suisse.

Synopsis :
 « Après des années passées à servir les clients d’une bibliothèque de quartier, Michèle Favrod accède enfin à la direction de l’établissement. Débordante d’enthousiasme, elle succède à Edouard Balser, un dandy plus intéressé par sa carrière d’écrivain raté que par l’administration d’une bibliothèque. Ainsi, Michèle hérite d’un lieu vétuste au lectorat en perte de vitesse, auquel s’ajoute un audit qui révèle l’acquisition illicite de livres rares… Accusée de tous les maux, la nouvelle directrice affronte courageusement la tempête. A ses côtés, Steve, altermondialiste geek et poly-allergique, Christiane, amoureuse à la fois de romans noirs et de son ancien patron, Bruno, nouveau concierge énigmatique ainsi que Cynthia, étudiante instable et accessoirement fille de Michèle. Pour compléter le tableau, Rüdi, lapin sauvé d’un laboratoire d’expérimentation animale… Au fil des épisodes, cette fausse famille chaotique et attachante va s’allier face à l’adversité. Parviendra-t-elle à éviter le naufrage et sauver sa maison, sa matrice, la bibliothèque? » Source : Seven Plus Edition.


Parmi les acteurs romands et français du casting, on retrouve notamment dans le rôle de la directrice, l’actrice française Isabelle Gélinas connue pour avoir joué dans la série « Fais pas ci, fais pas ça » mais aussi Véronique Raymond elle-même dans la peau de Christiane, employée au guichet de la bibliothèque. Pour voir le casting au complet et une courte biographie de chaque acteur, vous pouvez cliquer sur l’image-ci-dessous : 

©Seven Plus Editions


Si cet article a titillé votre curiosité, nous vous invitons à parcourir le site web de nos deux réalisatrices comprenant une biographie détaillée pour chacune d’entre-elles, leur parcours en tant qu’actrices et réalisatrices, les projets à venir mais aussi des informations plus détaillées sur la série «  A livre ouvert ». Bonne lecture !


Sources : 

CARRUPT, Michelle. « A livre ouvert, une série TV à voir absolument » [en ligne]. CMIC Blog : share what you know, learn what you don’t. [Consulté le 18 mai 2015]. Disponible sur le Web : <http://www.cmic.ch/2014/08/28/livre-ouvert-une-serie-tv-a-voir-absolument/>
CHUAT, Stéphanie ; REYMOND, Véronique. «  Stéphanie Chuat Véronique Reymond » [en ligne]. [Consulté le 18 mai 2015]. Disponible sur le Web : < http://www.chuat-reymond.com/>
DUFOUR, Nicolas. «  « A livre ouvert », un joli feuilleté romand » [en ligne]. Le temps. Publié le 30 août 2014 [consulté le 18 mai 2015]. Disponible sur le Web :< http://www.letemps.ch/Page/Uuid/97b1231e-2f7e-11e4-9b2f-a894516ff6c9/A_Livre_ouvert_un_joli_feuillet%C3%A9_romand>
KOTTELAT, Philippe. «  Une série télé tournée en Lausanne » [en ligne].LausanneCités : plus vite, plus beau, plus efficace. Publié le 13 août 2014 [consulté le 18 mai 2015]. Disponible sur le Web :< http://www.lausannecites.ch/et-aussi/en-parle/une-serie-tele-tournee-lausanne>
LIETTI, Anna. « Défis en série pour deux superfilles » [en ligne]. L’hebdo. Publié le 21 août 2014 [consulté le 18 mai 2015]. Disponible sur le Web :< http://www.hebdo.ch/hebdo/cadrages/detail/d%C3%A9fis-en-s%C3%A9rie-pour-deux-superfilles>
PELLATON,Arianne. « Pourquoi faites-vous une série TV ? » [en ligne].Coop Coopération. Publié le 1e septembre 2014 [consulté le 18 mai 2015]. Disponible sur le Web : < http://www.cooperation.ch/Veronique+Reymond>
RTS. «  A livre ouvert en tournage : une série réalisée par Stéphanie Chuat et Véronique Reymond » [en ligne]. RTS : Radio Télévision Suisse. [Consulté le 18 mai 2015]. Disponible sur le Web :< http://www.rtsentreprise.ch/communique_de_presse/a-livre-ouvert-en-tournage-une-serie-realisee-par-stephanie-chuat-et-veronique-reymond/>
STEINER, Eric. « Du rififi à la bibliothèque » [en ligne]. La liberté : quotidien romand  édité à Fribourg. Publié le 30 août 2014 [consulté le 18 mai 2015]. Disponible sur le Web :< http://www.laliberte.ch/news/chroniques/tv/du-rififi-a-la-bibliotheque-254540#.VVyHM_ntlBc>

mardi 26 mai 2015

La ludothèque Sécheron






©   E. Bayart / Ville de Genève


La ludothèque Sécheron, située dans le quartier du même nom, est un espace chaleureux où les parents et leurs enfants sont accueillis quatre fois par semaine. L’équipe qui anime également la ludothèque des Pâquis,  met à la disposition du public, des jeux, des déguisements mais aussi un vaste choix de jeux géants en bois.
Son objectif est de faire partager des moments de
convivialité entre petits et grands, de leur faire découvrir de nouveaux jeux…

Le but de notre visite ? 

Découvrir l’univers d’une ludothèque, son fonctionnement, s’informer sur les facettes du métier de ludothécaire,  sur l’aspect bibliothéconomique  et en apprendre d’avantage sur l’Association Genevoise des Ludothèques.  

Parmi les activités prévues:

- Présentation de l'Association Genevoise des Ludothèques par la présidente Anaï Ledermann
- Visite de la ludothèque par le responsable Monsieur David Abbet, questions et jeux.

Quand ?

La visite se déroulera le mercredi 27 mai de 09h00 à 12h00.



Localisation de l’institution : 7, avenue Blanc CH-1202 Genève
Heures d’ouverture : le mardi de 16h à 18h, le mercredi de 14h à 18h, le jeudi de 9h à 11h30 et le samedi de 14h à 18h
Personne de contact : Anaï Ledermann
                                   +41(0) 79 325 66 18
                                    info@genevejoue.ch


                                                                         
                                                                         
Nous vous proposons de parcourir le site de la ville de Genève qui présente ses 12 ludothèques mais aussi le site de L’Association Genevoise des Ludothèques :



dimanche 24 mai 2015

La bibliothèque musicale de Genève






© http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Biblioth%C3%A8que_de_Gen%C3%A8ve,_fa%C3%A7ade_Nord-Ouest_%28c%C3%B4t%C3%A9_Jura%29.jpg

La bibliothèque musicale de Genève est un des départements de la bibliothèque nationale suisse.
Leurs fonctions principales sont  la conservation du patrimoine qu’elle possède,  la valorisation de leur fonds de documents musicaux et de la musique genevoise.
Son fonds est constitué de partitions musicales, un fonds réduit d’ouvrages documentaires, et un fonds ancien (documents antérieurs à 1900 d’affiches)
Elle participe au catalogue collectif RERO, lequel utilise des règles de classification extrêmement spécifiques en matière d’indexation des partitions


Le but de notre visite?

Parmi les activités prévues:

Pour les activités prévues sur place, nous savons déjà qu'une exposition intitulée ''Partitions et méthodes sont à votre disposition'', est actuellement en cours. Elle se centre autour de l'apprentissage et le perfectionnement de la musique.
La visite se basera notamment sur une réflexion autour de l'art-thérapie.

Quand ?

La visite se déroulera le mardi 26 mai.


Localisation de l’institution : Maison des arts du Grütli 16, rue du Général-Dufour CH-1204 Genève
Heures d’ouverture : le mardi de 15h à 19h ; le mercredi de 14h à 18h et le jeudi et vendredi de 13h à 17 h
Personne de contact : Tulia Guibentif
                                    +41(0) 22 418 3580
                                   bmus@ville-ge.ch


Nous vous invitons à venir consulter le site internet de la bibliothèque musicale mais aussi de  faire un petit  tour dans son blog «  La partoche » réalisé par les bibliothécaires :

samedi 23 mai 2015

Les différents hymnes nationaux Suisse

Depuis janvier 2014, un projet bien spécial se passe en Suisse. En effet, les Suisses n'étant pas satisfaits par leur hymne, un événement pour le moins rare a été mit au pied.

Le peuple a l'occasion de décidé quelle sera la chanson qui représentera leur pays dans le futur.
Avec plus de 200 contributions, on peut dire que cette idée porte son succès.

Mais concrètement comment se déroule ce fameaux « concours ».

A partir des 200 contributions, un jury composé de musiciens, de journalistes et d'associations sportives à été formé. Mais des conditions gérait la sélection de ce fameux jury. La mélodie devait ressembler à celle de l'hymne actuelle et devait être traduisible dans les quatre langues du pays. Mais elle devait aussi représenter « les valeurs » de la constitution suisse de 1999.

Du 30 mars au 15 mai 2015, les Suisse on eut l'occasion de voter lors de la première phase du « concours » organisé pour élire leur nouvel hymne nationale. Cette première phase organisée sur le site : https://www.chymne.ch/fr permet de choisir parmi 6 contributions, la chanson que l'on préférait.

Encore maintenant nous pouvons écouter ces contributions dans les 4 langues représentants le pays. Le français, l'allemand, l'italien et le romanche.



Bien que les votes soient clos, une deuxième phase permettra de voter parmi les 3 chansons sélectionnées auparavant, à partir du 8 juin jusqu'au 6 septembre.

Celui-ci se clôturera en directe à la télévision en direct le 12 septembre. Lors de cette soirée télévisée, les citoyens pourrons voter par sms. A la fin de celle-ci, les votes retirés sur internet et reçus par sms seront comptabiliser pour connaître l'hymne gagnante.

Mais pourquoi les Suisse votent-ils pour une nouvelle hymne ?



"Ô Monts indépendants" est l’ancien hymne national Suisse. Le texte à d'abord été écrit en allemand en 1811 puis traduit en français en 1857.


Mais la musique ressemblant à « God Save the Queen », l'hymne nationale du Royaume-Uni, les Suisse ont eut le désir de changer d'hymne officielle. C'est ainsi qu'arriva le Cantique Suisse en 1841.

Depuis cette date il fut fréquemment chanté lors d'événements patriotiques où les chœurs d'hommes de tout le pays l'ajoutent à leur répertoire avec des traductions en Suisse Romande et au Tessin.

Le Conseil fédéral refusa cependant plusieurs fois de l'adopter comme hymne officiel, voulant laisser le peuple décider quelle chanson il désirait car le chant patriotique Ô Monts indépendants était déjà utilisé pour les cérémonies politiques ou militaires.

Le fait que l'hymne Suisse Ô Monts indépendants sur la mélodie de God Save the Queen, ressemble à l'hymne Britannique créa des situations embarrassantes lorsque les hymnes nationaux britannique et suisse étaient joués en même temps. Le cantique suisse purement helvétique remplaça alors provisoirement, en 1961, l'hymne Ô Monts indépendants.

Après une période d'essai de trois ans avec un statut provisoire prolongé en 1965, le cantique suisse obtient le rang d'hymne national  pour une période illimitée.

Le statut provisoire n'est supprimé que dix ans plus tard sans toutefois exclure la possibilité d'un changement ultérieur.

Un concours eut lieu en 1979 afin de chercher un successeur au cantique suisse. En dépit des nombreuses propositions, aucune des compositions en question ne rallie autant de voix que le cantique Suisse. Celui-ci obtint finalement son statut définitif le 1er avril 1981, le Conseil fédéral constatant qu'il s'agissait là d'un chant purement suisse, digne et solennel.


Voici le deuxième hymne officiel de la Suisse "Sur nos monts, quand le soleil"  par Charles Chatelanat (1833-1907).


Sources :